Aujourd’hui, la guerre est partout
De la Syrie au Sahel, de l’Afghanistan au Yémen, du Nigeria au Mozambique, la guerre déferle.
Il y a les guerres du Kivu, qui n’en finissent pas, et celle du Cameroun, qui flambe.
Au Mali, en Centrafrique, au Niger, au Tchad, c’est aussi la France qui intervient, en affichant toujours les meilleures intentions mais trop souvent, en fait, pour le pire.
La répression est partout…
À Hong-Kong, à Caracas, à Beyrouth, à Goma, à Barcelone, à Lomé, à Santiago, à New Delhi, à Nantes, à Alger…, dans les rues, sur les places ou sur les ronds-points, les nouvelles politiques de « maintien de l’ordre » intègrent les moyens militaires et appliquent les recettes de la contre-insurrection, de la guerre révolutionnaire, mise aujourd’hui en œuvre sous de multiples formes et dans le monde entier.
… parce qu’aujourd’hui, la révolte est partout !
Si ces guerres contre les populations sont menées, c’est en réponse aux révolutions modernes, aux mouvements de résistance et de révolte qui, de Beyrouth à Santiago du Chili, de Baltimore et Standing Rock, de Lomé à Kampala en passant par Khartoum et Rangoon – de Gilets jaunes en Hirak –, partout, imposent leur marque à notre époque.